Ces modifications risquent d’aggraver la situation de nombreuses familles déjà en situation de vulnérabilité et vont compromettre des initiatives locales essentielles dans un contexte préoccupant déjà marqué par :
- Une résurgence sanitaire avec le chikungunya ;
- Une inflation persistante et une précarité croissante ;
- Un chômage endémique parmi les plus élevés de France.
Face à cette situation alarmante, la Présidente de Région a écrit ce jour au Préfet et appelle instamment l’État à :
- Maintenir le taux de prise en charge à 60 % pour les territoires ultramarins, en reconnaissance de leurs spécificités ;
- Prolonger la durée des contrats à 11 mois afin de garantir des parcours d’insertion stables et un accès à la formation.
« Sans ajustement rapide, cet arrêté menace des centaines de familles réunionnaises et compromet des projets vitaux pour le développement territorial », souligne la Présidente de Région, Huguette Bello.
La Région Réunion reste mobilisée et interpelle l’État pour préserver un dispositif indispensable à la cohésion sociale et au développement de notre territoire.