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4 mai 2021

Mozambique

Total confirme la suspension de son projet gazier après une attaque djihadiste

Le groupe pétrolier a déclaré la « force majeure », notion juridique invoquée lorsque des conditions exceptionnelles empêchent la poursuite d’un chantier et l’exécution des contrats qui y sont liés.
Cette notion juridique est invoquée lorsque des conditions exceptionnelles empêchent la poursuite d’un chantier et l’exécution des contrats qui y sont liés. Total avait déjà évacué une partie des employés, et suspendu les travaux depuis fin décembre, à la suite d’une série d’attaques djihadistes.
La Confédération des associations économiques du Mozambique (CTA) avait affirmé mardi que Total avait suspendu les contrats avec plusieurs sociétés indirectement liées au projet gazier. Parmi elles figurent une société de construction italienne chargée de bâtir un village pour reloger les habitants déplacés par le projet ainsi qu’une entreprise publique portugaise chargée de construire un nouvel aéroport.

Le président mozambicain est invité à Paris par son homologue français à la suite du fiasco militaire du Cabo Delgado, qui a paralysé le projet gazier de Total.

Le sommet sur le financement des économies africaines organisé le 18 mai à Paris par Emmanuel Macron comptera, selon nos sources, un hôte de dernière minute : le président mozambicain Filipe Nyusi. Alors que ce dernier n’était initialement pas prévu au programme, sur lequel figuraient cependant de longue date les chefs d’Etat Paul Kagame (Rwanda), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire) et Félix Tshisekedi (RDC), il a finalement été convié. Outre certains dossiers économiques avec le Mozambique, le président français souhaiterait aussi s’entretenir avec son homologue mozambicain afin de comprendre ce que pourraient faire concrètement la France et l’Union européenne pour aider son pays, alors que l’un des plus importants projets de GNL africain, dans les mains de Total, a été stoppé dans la province nordiste du Cabo Delgado depuis décembre 2020.


Madagascar

La France s’engage aux côtés de Madagascar pour relever le défi de l’assainissement de l’eau

L’Ambassadeur de France s’est rendu à Ambavahaditokana le 22 avril 2021, pour visiter un projet d’assainissement végétalisé financé par la direction générale du Trésor française à travers un fond FASEP.
Ce projet, mis en œuvre par l’entreprise Artelia, consiste à la mise en place d’un démonstrateur de station d’épuration biologique. Les eaux usées sont assainies par un système végétalisé.

La France soutient l’émergence d’un marché dynamique des énergies renouvelables à Madagascar

La France, à travers l’Agence Française de Développement soutient l’émergence d’un marché dynamique des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et de l’environnement à Madagascar.
L’Ambassadeur s’est rendu à la signature d’une première convention de crédit de 6 millions d’euros entre l’AFD et la banque MCB Madagascar.
Dans le cadre de son programme SUNREF, l’AFD s’associe à la banque MCB Madagascar pour permettre le financement de projets participant à la lutte contre le changement climatique et à la préservation de l’environnement.
L’objectif est de soutenir, grâce à des banques locales, la lutte contre le changement climatique, la protection de l’environnement et, surtout, un développement économique local plus durable et résilient.

Pétrole

Dans une communication, suite à la signature d’un accord avec une firme chinoise pour la levée sismique du plateau continental sud de Madagascar, l’Office Nationale des Mines et des Industries Stratégiques donne un aperçu du potentiel de la Grande Ile. Selon l’United States Geological Survey, les réserves de pétrole malgache sont estimés à onze milliards de barils des grès bitumeux de Bemonlanga. Il y aurait également cent soixante-sept milliards de mètres cube de gaz naturel et cinq milliards de gaz liquéfié.


Comores

Partenariat entre l’Acci et l’Uccia I Pour renforcer et faciliter la coopération économique

Le patron de la diplomatie comorienne Dhoihir Dhoulkamal espère que ‘’cet accord entre l’agence de coopération et la chambre de commerce deviendra un gage du gouvernement pour renforcer ce dialogue avec le secteur privé ». La directrice de l’Acci, Fatoumia Ali Bazi, souhaite créer une interface utile entre les acteurs économiques et les potentiels partenaires économiques extérieurs. Le patron de l’Uccia salue le choix du gouvernement de faire de la diplomatie économique une des principales orientations stratégique de « notre » politique étrangère.

Lutte contre le changement climatique

La rencontre à Moroni a vu la participation du secrétaire général du ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’environnement, des représentants du bureau de l’Union Européenne à Moroni, et des responsables de la cellule d’Appui à l’ordonnateur National du FED au Ministère des Finances et du Budget ainsi que d’une représentante de l’ambassade de France et des membres de la société civile.
L’AMCC a été créée par l’UE en 2007 en vue de renforcer le dialogue et la coopération avec les pays en développement. Elle appuie 51 programmes à travers le monde et est active dans 38 pays. L’alliance aide également ces pays à participer à l’effort mondial d’atténuation du changement climatique lorsque cela peut apporter une contribution à leurs objectifs de réduction de la pauvreté.


Maurice

Accords de libre-échange : Le secteur privé en appelle au soutien du GM

Un comité de haut niveau présidé par le ministre du Développement industriel, Sunil Bholah, et réunissant les acteurs du secteur privé, s’est tenu jeudi. Lors des discussions entre les deux parties sur les accords de libre-échange entre Maurice et l’Inde, la Chine et l’Afrique, le secteur privé a fait entendre sa voix en demandant le soutien du gouvernement pour prendre avantage de ces accords. Le secteur privé était composé de la Mauritius Chamber and Industry et de la Mauritius Exports Association. L’Economic Development Board, Business Mauritius et des représentants de la Mauritius Revenue Authority et du ministère des Affaires étrangères étaient aussi présents.

L’Etat Mauricien va emprunter de l’argent pour se remettre à flot. La crise Covid a vidé les caisses. On s’attend à plusieurs années de vaches maigres

14,5 milliards de roupies, c’est la somme que le trésor mauricien veut emprunter en deux mois auprès des épargnants. Cela fait environ 300 millions d’Euros. Ce n’est rien par rapport au déficit abyssal causé par l’épidémie. Les rentrées fiscales du tourisme et de bien d’autres secteurs sont réduites à zéro depuis plus d’un an. L’Etat a financé le chômage. Il faudra donc émettre des obligations, des bons du trésor remboursables en un an pour certaines, en dix ans pour d’autres. Les analystes prévoient déjà des temps difficiles. Il faudra baisser la dépense publique de 25% pendant plusieurs années.

Maison de l'Export : Actualité


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